lire le livre Jacques Anquetil : Une vie d'exception

Quand j'étais enfant, « Jacques Anquetil », c’était un des premiers noms qui venaient quand on parlait de cyclisme. C’était un nom qui portait. À la lecture de son palmarès, on comprend pourquoi. 5 Tour de France, 2 Tour d’Italie, 1 Tour d’Espagne, 5 Paris-Nice, 2 Critérium du Dauphiné Libéré, 1 Bordeaux-Paris, 1 Liège-Bastogne-Liège, 1 Gand-Wevelgem, 4 Critérium National de la Route, 9 GP des Nations, 7 GP de Lugano, 3 Trophée Baracchi, 51 jours en jaune, 2 records du monde de l’Heure, 1 doublé Dauphiné – Bordeaux-Paris… Jacques Anquetil, c’est l’homme de tous les records, de tous les exploits. Supporters de son temps ou coureurs d’aujourd’hui, tous rêvent devant de tels résultats. Et, si le temps a fait son œuvre, il reste les photos des journaux et des magazines pour se souvenir. Tout le monde peut constater alors que l’homme était beau sur un vélo. Mais pas que ! Avec son look, sa personnalité, on aurait pu le mettre à côté d’Alain Delon sans qu’il dépareille. D’ailleurs, il faisait partie du gratin. Jacques Anquetil, c’était la classe. Il était esthétique en tout et pour tout. C’était une vraie star. Plus tard, quand j’étais jeune coureur, j’ai eu la chance, le privilège de le côtoyer en équipe de France, dont il était alors le directeur sportif. Il n’avait pas besoin de parler beaucoup, on absorbait ce qu’il nous disait. Il faisait l’unanimité parmi les coureurs sélectionnés. Il était « le maître »… Maître Jacques ! C’était un type hors norme. Il avait arrêté le vélo depuis longtemps, mais, quand il apparaissait, tout le monde se retournait. Jacques Anquetil, c’était un seigneur. Il était la noblesse de notre sport. Sa vie fut exceptionnelle. Celle d’une star. Ce qu’il était. Pour toujours ! Et pour notre plus grand bonheur ! Marc Madiot Manager Général de l'équipe professionnelle FDJ depuis 1997 Coureur cycliste professionnel de 1980 à 1994 Vainqueur des Paris-Roubaix 1985 et 1991 Champion de France 1987 L'ancien champion cycliste Louis Rostollan et le speaker de légende Daniel Mangeas ont signé les préfaces.